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JOURNAUX CLANDESTINS DE LA RÉSISTANCE

La plupart de ces journaux sont les porte-parole des mouvements de résistance. Titres les plus diffusés

Combat

Organe du Mouvement de libération française, résultant de la fusion en 1941 des journaux Liberté et Vérité, il sera le journal du mouvement de Résistance Combat animé par Henri Frenay et Bertie Albrecht qui lanceront le premier numéro en décembre 1941 Henry Frenay en prend la direction qu'il abandonnera à Claude Bourdet en 1943. À l'arrestation de celui-ci (25 mars 1944) c'est Pascal Pia qui lui succède. Au total, 58 numéros seront publiés.

L'équipe de rédaction comprend Georges Bidault (rédacteur en chef), Pierre-Henri Teitgen, François de Menthon, Claude Bourdet, Cerf-Ferrière, Rémy Roure et Jacqueline Bernard. Il accueillera en 1943 Albert Camus qui en sera l'animateur de 1944 à 1947, à côté de Claude Bourdet.

Défense de la France

Fondé le 15 août 1941 sous l'impulsion des étudiants Philippe Vianney et Robert Salmon; 47 numéros clandestins seront diffusés. Y participeront, entre autres, Jean-Daniel Jurgensen, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Robert d'Harcourt. Repris en main à la hussarde par Pierre Lazareff après la Libération, il deviendra France Soir.

Le Franc-Tireur

De tendance radical-socialiste, Mensuel dans la mesure du possible et par la grâce de la police de Pierre Laval. Jean-Pierre Lévy est à l'origine de son lancement le 1er décembre 1941 en même temps que de l'organisation du mouvement clandestin du même nom en zone Sud. 39 numéros clandestins parurent. Il parait jusqu'en 1957, où il est racheté par Cino Del Duca et paraîtra sous le nom de Paris-Journal, puis Paris-Jour.

L’Humanité

Le journal officiel du PCF devient illégal à partir du 25 août 1939 où le gouvernement Daladier le fait saisir suite au soutien par le PCF du Pacte germano-soviétique. Cette époque ne ressort évidemment pas de la Résistance.

Après l'occupation de la France, en juin 40, alors que Jacques Duclos était le numéro un du parti à Paris, en liaison avec Moscou, il y eut des pourparlers avec les autorités d'occupation pour une reparution légale du journal. Ces pourparlers n'aboutirent pas et le journal resta clandestin. Jusqu'en juin 41 -pacte germano-soviétique oblige, l’Humanité est un journal clandestin anti-vichyssois, mais pas anti-Allemands. On dénombre 317 numéros clandestins jusqu'à la Libération. Il reparaît librement à partir du 21 août 1944, à la suite de la Libération de Paris.

Les publications du Front National

Le Front national était un mouvement de Résistance contrôlé par le Parti communiste français. Ce mouvement publia un grand nombre de journaux et de feuilles clandestines:

Les Lettres françaises

Revue des écrivains français groupés au Comité national des écrivains. Fondée en octobre 1941 par Jacques Décours et Jean Paulhan, 25 numéros seront publiés. Les Lettres françaises paraîtront après la Libération, jusqu'en 1972.

L'École laïque (1941);

Le Médecin français (mars 1941) animé par le docteur Raymond Leibovici;

Musiciens d'Aujourd'hui, feuille clandestine tirée à 2500 exemplaires, dont André Fougeron a réalisé la maquette, qui devient Le Musicien d'Aujourd'hui lorsqu'elle est intégrée aux Lettres françaises clandestines;

L'Université libre (104 numéros, de novembre 1940 à octobre 1944), animé par Georges Politzer, Jacques Solomon (gendre de Paul Langevin) et Jacques Décours; Les Allobroges (1942), région Isère-Hautes Alpes; L'Étudiant patriote (1941).

Libération

Journal clandestin du mouvement de résistance Libération-Sud, Libération est lancé en juillet 1941 par Raymond Aubrac et Emmanuel d'Astier de la Vigerie. Il sera l'un des plus importants et diffusés des journaux de la Résistance. Libération reparaît au grand jour à la libération de la France en août 1944.

Témoignage Chrétien

C'est dans la France occupée que, le 16 novembre 1941 à Lyon, un jésuite, le père Pierre Chaillet, publie clandestinement le premier Cahier du Témoignage Chrétien. Intitulé France prend garde de perdre ton âme, sous forme d'un opuscule de petit format (d'où le nom de Cahier), il contient un vibrant appel à s'opposer au nazisme au nom des valeurs chrétiennes. Il est entièrement rédigé par le père Gaston Fessard. Témoignage Chrétien devait s'appeler Témoignage Catholique, mais par œcuménisme et suite à la participation de protestants dans l'équipe clandestine initialement constitués de théologiens jésuites de la faculté de Fourvière à Lyon, l'adjectif catholique a été changé en chrétien. Parallèlement aux Cahiers du Témoignage Chrétien, qui ne traite que d'un seul sujet à chaque fois, parait, dès mai 1943, le Courrier Français du Témoignage Chrétien, d'un tirage de 100 000 puis 200 000 exemplaires.

La spécificité du Témoignage Chrétien, par rapport aux autres journaux de Résistance est qu'il revendique une Résistance spirituelle. C'est en effet en référence à l'Évangile et aux idéaux chrétiens que Témoignage Chrétien s'est opposé au nazisme. Le sous-titre du Courrier du Témoignage Chrétien est Lien du Front de résistance spirituelle contre l'Hitlérisme. Treize numéros du Courrier du Témoignage Chrétien et quatorze Cahiers seront diffusés jusqu'à la Libération.

La Vie Ouvrière

Interdite en 1939, La Vie Ouvrière reparaît clandestinement dès février 1940. Aux premiers jours de l'occupation, Benoit Frachon, André Tollet, Eugène Hénaff et quelques autres militants syndicaux de l'ancienne CGTU, exclus de la CGT en septembre 1939, qui avaient échappé aux recherches des polices françaises relance le journal. Tout au long de l'occupation il publiera 223 numéros où l'accent est mis sur les problèmes quotidiens: coût de la vie, pénuries alimentaires, difficultés de ravitaillement, faiblesse des salaires, etc. Il appelle à la lutte, à la réunification syndicale et combat les divisions. Il dénonce le patronat qui a largement sombré dans la collaboration avec les occupants et informe régulièrement sur les luttes qui ont lieu dans les entreprises.

La presse clandestine : publications de journaux variés

Durant la guerre de nombreux journaux clandestins ont essayé tant que possible et avec les moyens du bord d'assurer une information complète et surtout périodique de la population dans des conditions extrêmement difficiles ce qui ne fait qu'accroître leur mérite. Les jeunes ont exercé une participation active à la création de ces journaux et à leurs diffusions. Certains journaux comme "ceux de la résistance, Libéré Nord ou encore les volontaires de la liberté étaient quasiment entièrement réalisés par des mouvements de jeunes.

 

Les imprimeurs et distributeurs de la presse clandestine ont payé un très lourd tribut à leur mission d’information d’une population soumise en permanence à la propagande vichyste et pro-allemande.
Il est essentiel, à l’époque, que la presse clandestine atteste, par sa présence, des milliers d’initiatives des réseaux et des mouvements qui couvrent le pays, et qu’elle soutienne le moral et les espoirs des Français comme nous l'avons vu dans la partie précédente.  

 

Ses difficultés sont pourtant considérables. Il faut trouver, détourner le papier, matière contingentée, rare et surveillée. Il faut disposer d’imprimeries typographiques utilisant des plombs composés sur le marbre des journaux légaux. Des mouvements parviennent même à trouver des heures de quelques linotypes lourdes.

 

La distribution, aussi hasardeuse que la fabrication, se fait par les canaux les plus divers : trains, avec la complicité des cheminots, vélos puis dépôts dans les boîtes aux lettres, sous les portes, ou jets à la volée de multiples exemplaires.
Hormis un creux de la fin 1941 à la fin 1942, dû surtout à l’efficacité de la répression, le nombre des publications ne cesse de croître, pour dépasser la centaine mi-1943.

 

Parmi les titres les plus distribués, citons : en zone sud, Combat, Libération et Franc Tireur, créés dès 1941, qui atteignent respectivement 300 000 (pour le premier) et 150 000 (pour les deux autres) exemplaires. En zone nord, Défense de la France, qui tire courant janvier 1944 jusqu’à 400 000 exemplaires. Dans les deux zones, les nombreuses publications du P.C.F. : journaux nationaux, régionaux et locaux ; diverses revues et brochures. Le tout représente en moyenne la moitié de l’ensemble des publications.

 

Au total, la presse clandestine qui se développe dans les deux zones joue un rôle essentiel dans la Résistance (les Allemands ont même recours à de faux numéros afin de déconsidérer la Résistance !). À ce titre un hommage doit être rendu au souvenir d’André Bollier (1938), surpris dans son imprimerie à Lyon et assassiné par la Milice en juin 1944.

L’exemple de la presse communiste

Parmi les journaux que l’on peut se procurer durant la Seconde guerre mondiale il est intéressant de se pencher plus particulièrement sur ceux édités par les communistes.

La presse clandestine s'est avérée indispensable à l'action de la résistance permettant la diffusion de messages d'actions ou de soutien non censurées à la population. Le nombre de journaux clandestins publiés durant la seconde guerre mondiale est impressionnant. Malgré tous les moyens mis en place par le régime de Vichy et les troupes allemandes afin de détruire ce système de propagande gênant, l'appui de la population a permis à celle-ci de tenir dans des conditions très difficiles jusqu'a la libération. Mais il ne faut pas oublier que de nombreux imprimeurs ont payé de leur vie ce formidable travail d'information.

Manifestations au travers de tracts du refus du peuple allemand du système nazi

Dès la fin des années 20, des Allemands ont combattu le nazisme ; leur lutte s'est poursuivie pendant les douze années de dictature hitlérienne. Certes, les résistants allemands venaient de tous les milieux politiques, religieux et sociaux, mais ils ne furent qu'une minorité à combattre le nazisme, isolés et rejetés dans leur propre pays, et cherchant souvent en vain du soutien à l'étranger.

La plupart des résistants allemands ont payé de leur vie leur combat contre le nazisme. Mais le soulèvement de ces consciences allemandes a contredit la prétention nazie de l'identité totale entre le national-socialisme et le peuple allemand.  

Parmi eux nous allons prendre un seul exemple, celui de la Rose Blanche, mouvement composé majoritairement de jeunes intellectuels qui osent se lever contre la barbarie nazie. 

Le mouvement a un triple caractéristique : en apparence, il n’est guère spectaculaire : avoir rédigé et diffusé six tracts entre juin 1942 et février 1943 et avoir écrit des slogans sur les murs de Munich. Il regroupe de jeunes étudiants chrétiens, dont les motivations premières sont d’ordre religieux et culturel.

Sans que ce fondement s’essouffle, il faut souligner d’emblée que les membres du groupe sont aussi des analystes de la situation internationale, dont l’évolution entre l’été 1942 et février 1943 souligne à leurs yeux l’urgence de mettre fin à la guerre : la terreur totale à l’intérieur et la guerre totale à l’extérieur accroissent à un point insupportable le discrédit de l’Allemagne et la menace pour la civilisation occidentale, tandis que la défaite qui se profile peut ouvrir les yeux de leurs concitoyens. Il bénéficie très tôt d’une forte notoriété : dès juin 1943, Thomas Mann lui rend hommage à la BBC et durant l’été 1943 l’aviation anglaise jette sur le Reich un million d’exemplaires du dernier tract.

 

Hans Scholl, qui avait 14 ans et demi début 1933 et habitait alors Ulm, ne fut d’abord pas insensible à l’arrivée au pouvoir d’Hitler. Mais assez vite, Hans prit ses distances avec le national-socialisme puis rompit, aidé par ses parents. Il étudia les philosophes anciens. Il lut les premiers penseurs chrétiens. 

Recevant début 1942 des tracts reproduisant des critiques de l’évêque de Münster, von Galen, à l’encontre du gouvernement, il décida d’entrer dans le courant de résistance par l’écrit.

Sa rencontre et son amitié avec deux étudiants en médecine âgés de 25 et 23 ans : Alexander Schmorell  et Christoph Probst l’y aidèrent. Un quatrième étudiant en médecine, Willi Graf les rejoignit. Avec la sœur de Hans, Sophie, née en 1921, et le professeur Huber de l’université de Munich, ils allaient constituer le noyau dur de la Rose blanche. Tous étaient issus de familles bourgeoises, marquées par le christianisme mais de culture politique variée. Tous étaient profondément croyants, mais d’appartenance confessionnelle diverse.

Tout commença en juin 1942. Hans Scholl et Schmorell décidèrent d’appeler à la résistance contre le régime : en quinze jours, ils rédigèrent et diffusèrent quatre tracts, signés la Rose blanche. Ces textes s’adressaient surtout à leurs condisciples étudiants de l’université de Munich, les invitant à une réflexion sur les valeurs et à la révolte contre l’Etat qui les bafouait, les pressant d’assumer leur responsabilité.

Les tracts furent diffusés de manière artisanale (distribués de la main à la main, adressés par la poste, mis dans des boîtes aux lettres, déposés chez des restaurateurs), surtout par Hans Scholl et Schmorell, aidés de Sophie, de Probst et d’une amie de Hans Traute Lafrenz. Le petit groupe comptait sur la démultiplication par les destinataires.

La seconde phase correspondit à la préparation et à la diffusion du cinquième tract. Willi Graf avait participé à l’invasion de 1941-1942 et avait été témoin des atrocités qui l’avaient accompagnée. De leur côté, Scholl et Schmorell avaient passé trois mois sur le front russe, constatant le traitement infligé aux juifs. Tout ceci conduisit le groupe à une double évolution. Tout en restant ancrés dans les fondements éthiques des origines, ses membres adoptèrent une vision globale et des prises de position politiques, nourries d’échanges sur l’aménagement politique et social à mettre en place après guerre. D’autre part, ils estimèrent qu’il fallait s’adresser plus largement au peuple allemand. Le réseau d’universités où ils avaient des contacts s’étendit.

C’est en janvier 1943 que le cinquième tract fut rédigé. Il était intitulé Tract du mouvement de résistance en Allemagne, ce qui traduisait les ambitions de ses auteurs. On pense que 6 à 9 000 exemplaires furent diffusés, non sans prendre de grands risques : les Scholl allèrent jusqu’à en laisser à la gare centrale de Munich, dans les rues, sur les voitures en stationnement

Dans la troisième phase, on en vint en février 1943 à écrire des slogans sur les murs et à rédiger le sixième tract. Le sixième texte s’adressa directement aux étudiants, qu’on estimait désormais plus sensibles. Le tract commenta la défaite de Stalingrad, condamna les méthodes nazies, invita la jeunesse à se mobiliser contre le régime, comme l’avaient fait leurs prédécesseurs en 1813 contre la domination napoléonienne.

Le 18 février, gagnés par l’impatience, les Scholl s’affichèrent à l’université, allant jusqu’à lancer des exemplaires du sixième tract dans la cour depuis le deuxième étage. Ce geste, probablement causé par une extrême tension physique et psychologique, causa leur perte : le concierge les vit et les dénonça. La vague des arrestations s’enclencha. Le 22 février, le Tribunal du peuple régla le sort de Sophie et Hans Scholl et de Christoph Probst en trois heures : ils furent aussitôt exécutés. Au total, 16 Allemands payèrent de leur vie leur participation aux activités du mouvement, soit par exécution soit par envoi en camp et décès consécutif.

Autres titres

Le Courrier de l'air distribué par la R.A.F.

Le Populaire Organe du Comité d’action socialiste Socialisme et Liberté; 35 numéros à partir de début 1942

Résistance

L'Insurgé Journal du P.S.O.P. de la région lyonnaise; 26 numéros à partir de 1942

La Vérité Organe communiste révolutionnaire (trotskiste)

Fraternité, J'Accuse, Combat médical, Lumières et Clarté, Organes du Mouvement National contre le Racisme, ancêtre du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples

Notre Voix, Notre Parole, Droit et liberté, La Voix de la Femme Juive, journaux de la Section Juive de la M.O.I. (communistes)

Unzer Wort (Notre parole), Solidaritet (Solidarité), Le Travailleur Juif, journaux juifs en yiddish de la M.O.I.

Jeune combat, En avant, Résister, journaux de jeunes Juifs de la M.O.I.

Messages

La Main à plume

La France Continue, journal chrétien fondé en 1941

La presse de la Résistance dans la Vienne

 

Max, pur et bon compagnon de ceux qui n'avaient foi qu'en la France. A su héroïquement mourir pour elle. Charles De Gaulle.

Dans les rapports parfois conflictuels qu'il eut avec certains dirigeants de la Résistance, il apparut comme un homme d'Etat ayant une compréhension géopolitique lui permettant d'apprécier la situation de l'époque dans toutes ses dimensions. Il savait écouter et n'imposa jamais son point de vue, que seule, sa force de conviction conduisait son interlocuteur à partager. Quelles qu'aient été les appréciations portées sur le rôle de Jean Moulin, jamais personne ne mit en doute la force et la sincérité de ses convictions. C'était un homme respecté, et sa foi dans l'avenir du pays et de la République vint à bout des Résistances les plus opiniâtres.

 

Le 18 août au matin Paris se réveille sans journaux, la Radio Nationale a interrompu ses émissions la veille. Les chefs F.F.I s'adresseront à la population par voie d'affiches placardées sur les murs de la capitale ou par tracts distribués dans la rue. Le lundi 21 août les Parisiens peuvent découvrir les nouveaux journaux de la Libération, réduits à une feuille imprimée recto verso pour cause de rationnement de papier. L'actualité est dense, on peut y lire des listes de blessés et de tués, des appels à l'insurrection et à la lutte, la relation des combats dans la ville, la recette du cocktail Molotov, des conseils pour construire une barricade et se livrer aux combats de rues, des renseignements sur les coupures de gaz et la reprise du métro, les premières arrestations de collaborateurs, des menaces envers les pillards, des avis de recherches ... et assez vite les premières rencontres sportives et les résultats des courses à Longchamp.

 

Les journaux sont vendus, souvent distribués, par des volontaires qui ne craignent pas d'affronter le danger. L'occupant est toujours là, malheur à qui le croise ...

René Verdière, de Suresnes, est arrêté le, 23 août dans la matinée, devant le métro Cadet, rue La Fayette. Ses journaux sont déchiré, il est amené au Bois de Boulogne et immédiatement fusillé. La Coopérative des porteurs de journaux prendra sa veuve en charge et demandera que lui soit attribué un kiosque à Paris.

Âgé de 25 ans, Georges Lafont, membre du groupe F.F.I Lyautey et diffuseur bénévole, est mortellement blessé boulevard Exelmans et décède le 25 août à l'hôpital Ambroise Paré.

Roger Gautre, ouvrier tourneur de 19 ans, est capturé dans les rues de Stains dans la nuit du 25 au 26 août alors qu'il transporte de nombreux exemplaires du journal l'Humanité. Frappé violemment et entraîné dans une ruelle, il est fusillé aussitôt.

 

 

 

 

 



23/02/2013
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